Le prédicat, cet intrus ?
L’introduction d’un terme nouveau dans une nomenclature grammaticale est source d’interrogations légitimes chez des enseignants qui ont vu les dénominations des classes grammaticales et des fonctions varier selon les programmes et les manuels : est-ce un terme accessoire qui n’oblige pas l’enseignant à recomposer sa représentation de la langue, voire un simple changement d’étiquette qui peut être ramené à du connu, ou au contraire un terme central dont l’introduction a des conséquences dans la façon d’appréhender les énoncés ? Et si tel est le cas, le cout que représente ce réaménagement cognitif pour l’enseignant est-il justifié au regard des gains supposés pour les élèves sur le plan de la compréhension du système de la langue, de la production et de la réception des énoncés à l’écrit et à l’oral ?
La question se pose concernant la notion de prédicat qui n’appartient pas à la terminologie de 1997 toujours en vigueur. Est-ce un substitut savant du propos qui y figure dans la sous-partie intitulée le texte, couplé avec le thème (p. 10) ? Est-ce un terme qui permet de décrire la structure de la phrase verbale de base ?
Le prédicat, cet intrus | [ ] | 132 kB |
-
Pour citer cet article
Elalouf M.-L. (2017). Le prédicat, cet intrus ? Scolagram n°4, décembre 2017. Retrieved from : https://scolagram.u-cergy.fr/index.php/chapter/50-numero-s/n-4-le-predicat-cet-intrus/228-le-predicat-cet-intrus