Pictogramme2

Le pictogramme : une image qui fait agir


De nos jours les pictogrammes sont omniprésents. Le "bureau" d'un ordinateur, le hall d'une gare, le bord des routes sont autant de lieux où nous y sommes confrontés. Ils agissent comme des signaux orientant notre activité.



Quelque pictogrammes modernes

Extrait de Le monde des pictogrammes - Aux couleurs du monde - Circonflexe - 1995 - page 3


La pictographie moderne n'est pas qu'iconographique*. Elle fait appel à d'autres systèmes signifiants. Des symboles sont convoqués pour améliorer la communication. La forme du support (panneau triangulaire de danger, carré pour l'information, rond pour l'obligation), les couleurs fixées arbitrairement (rouge pour le danger), l'utilisation de symboles (croix de la pharmacie, point d'interrogation) sont d'autant de supplétifs efficaces améliorant la transmission du message. Mais ils n'excluent nullement le nécessaire apprentissage lié à ces pictogrammes. Dans une situation précise, le pictogramme permet à son lecteur d'adapter ses actions à la situation dans laquelle il se trouve mais ne remplace par l'indispensable expérience que le lecteur doit avoir acquise pour les interpréter correctement. Le pictogramme est d'une efficacité remarquable. Par lui on identifie le lieu où se rendre ou l'action à mener. Le message est là disponible directement. La limite de la communication pictographique réside justement dans cette transparence. L'usage du pictogramme est fondé sur la reproduction des situations. Dès lors qu'il s'agit de rendre compte d'une variante de cette situation, dès lors qu'il s'agit d'exprimer des réalités différentes, un pictogramme nouveau doit être inventé. L'économie en est donc extrêmement faible. Une solution pour l'améliorer consiste non plus à représenter les situations, mais les objets qui la composent.


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